Conditions facilitantes

Une collaboration entre la santé publique et les services de première ligne profite de la présence de professionnels qui possèdent des compétences différentes.

Souplesse
L’un des éléments facilitants est de permettre à chaque praticien de faire appel de l’ensemble de ses compétences de façon souple et accommodante, au profit de l’effort de collaboration. Les membres du personnel vont généralement exercer leurs compétences habituelles dans leur champ de pratique. Mais il arrive parfois qu’ils doivent mettre leurs autres compétences à la disposition de la collaboration. Et il faut qu’ils aient la souplesse voulue pour offrir les connaissances et les compétences qui sont nécessaires pour faire fonctionner la collaboration de la manière la plus efficace possible.

De plus, on facilite la collaboration lorsqu’on tient compte de la diversité au sein de la population desservie. Une infirmière de la santé publique partage ses points de vue : « Vraiment, je crois que nous devons songer à faire participer à notre projet de collaboration des membres qui sont représentatifs des minorités visibles de notre collectivité. Aussi, nous devrions ajouter un objectif à notre cadre de référence voulant que nous nous sensibilisions aux diverses populations que nous desservons. »

Le fait d’avoir au sein de l’organisme du personnel qui a de l’expérience tant en santé publique que dans les services de première ligne peut constituer un atout de taille pour la collaboration.

“En tout temps, je peux faire appel à notre infirmier qui a de l’expérience tant en santé publique que dans les services de première ligne. Lorsque je lui pose une question, il a toujours la réponse. Je l’ai vu en ’action. Quand il s’agit d’interagir avec les clients, il a toutes les compétences voulues. Alors en ce qui a trait au personnel, c’est notre principale force dans ce partenariat. »

Une direction offrant du soutien
Un autre exemple est celui de services de première ligne qui tiennent, de concert avec la santé publique, des cliniques de prévention de la grippe pour une population dont personne d’autre ne s’occupe, soit les sans-abri. La direction doit alors offrir son soutien aux infirmières de première ligne de la santé publique ainsi qu’une certaine souplesse leur permettant de prodiguer ces services à ce groupe de population vulnérable, même si cela signifie de rémunérer davantage leur temps de travail en fin de semaine.

Souplesse des roles
Un autre exemple est celui du personnel de la santé publique qui offre des services n’étant pas exclusivement axés sur la santé de la population, ce qui est leur rôle habituel, mais plutôt sur les soins individuels ou familiaux pendant une courte période de temps afin de satisfaire aux besoins immédiats dans leur projet de collaboration. Le contraire peut également s’avérer, lorsqu’un praticien des services de première ligne contribue à une campagne dans les médias sociaux.

Liens existants
Une autre condition facilitante liée à l’utilisation optimale des ressources humaines est la capacité qu’ont les professionnels de la santé de faire appel à d’autres ressources communautaires grâce aux liens qu’ils entretiennent avec elles. Les collaborations font souvent appel à plus d’un organisme, et plus particulièrement lorsqu’il faut offrir des programmes plus complets.

Il est avantageux de mettre à profit les capacités des services de première ligne et de la santé publique pour aller chercher des ressources humaines dans d’autres secteurs qui peuvent offrir des compétences différentes. De cette manière, il est possible de compléter et d’élargir  les programmes et les services offerts. Voyez-en un exemple concret.

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Rôles clairs
Il est important d’inclure du personnel qui possède l’ensemble des compétences appropriées pour satisfaire aux besoins de la population. La clarté des rôles et la clarté de la communication concernant les compétences et le niveau d’expertise des participants contribuent à faciliter la collaboration.

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